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Relaté par Slimane : Dimanche 9 octobre, 3 représentants du SOH sont venus user leurs chaussures de trail dans la forêt domaniale de Versailles

Trail des Nouettes

Enfin, je dis 3 mais on est partis à 2,Vanessa X. et Slimane A. Mais un certain Rachid B. s’est dit vers 8:00 « tiens, et si je me faisais le trail des Nouettes ce matin ? ». Et oui pourquoi pas mon Rach’ ?

Peut-être parce qu’il n’y a plus de place par exemple… Heureusement ce n’était pas le cas. On dira que c’est l’habitude du gars. Ne dit-on pas « à la Rach » quand on veut dire « au dernier moment, sans vraiment prévoir »…?😜

 Côté Vanessa c’est un retour à la course après une vilaine blessure à l’orteil causée par une non moins vilaine tong. Comme quoi les objets les plus banaux sont parfois les plus dangereux pour votre saison de course…

Quant à moi, j’ai visé cette course pour finir ma préparation Templiers même si ni la distance (18km) ni la topographie des lieux ne ressemblent à mon seul objectif de l’année. Perso, je n’ai aucune idée du parcours la trace n’existe pas et ce n’est que la deuxième édition.

Nous voilà tous les 3 prêts pour le départ. Il y a un monde fou ici mais beaucoup de marcheurs surtout. Le départ est donné et nous voilà lancés sur les chemins de cette forêt. Très vite, je perds le visuel de mon Rach  qui prend la 1ere montée à bloc pour suivre la tête de la course : c’est sûr qu’il est en forme le gars…

Quant à moi je cours avec un petit groupe d’une dizaine de trailers. Pas mal de côtes au début du parcours ; facile pour la plupart des coureurs : c’est le début de la course…

Arrive alors le 4eme kilomètre : on longe un grillage. Un chemin sur la gauche et du rubalise sur ce chemin : tiens le groupe continue tout droit. Que faire ?…. Suivre tout le monde comme un bon mouton avec le risque de se planter comme lors du trail de Morainvilliers ou avoir raison contre tout le monde et partir seul sur un chemin inconnu ? En voilà un dilemme ! Je tergiverse, je me dis « je continue encore 200m et si je ne vois aucune rubalise, je fais demi tour » . Ça c’est du courage !

Évidemment, au bout de 200m (voire plus…) pas une balise en vue. Je lance à la cantonade  « on s’est plantés, il fallait tourner à gauche », persuadé que mes « camarades d’infortune » vont prendre conscience de notre erreur. Tu parles !

Je me retrouve seul à courir en sens inverse sur ce single et au lieu d’une poignée de remerciements pour avoir épargné quelques km de plus, je reçois des regards désapprobateurs voire carrément des soupirs genre « qu’est-ce qu’il fout celui-là, il n’a pas fini de nous emm…. à courir en sens inverse, il prend toute la place en plus ce c… ».

Je finis par parvenir sur ce foutu chemin de gauche (qui est à droite maintenant…) et m’engage résolument. Il y a de la rubalise de partout. C’est forcément là. Je cours en me retournant souvent : personne ne m’a suivi. Pas plus de monde devant… en gros, je suis seul dans cette forêt. Après tout, je m’en fous : j’étais pas venu pour faire un temps , juste courir avec du rythme. Si je me suis trompé, j’aurais fait une sortie longue. Voilà un signaleur ! « C’est le bon chemin ?

ben oui. Prenez à gauche pour le 18k.

Mais d’autres coureurs sont déjà passés ?

Ben oui, plusieurs.

Donc , les premiers de la course sont déjà passés mais pas ceux qui m’accompagnaient : avec du bol, je peux viser un podium par catégorie !… A cette perspective, je deviens bipolaire : je passe de la quasi dépression à un enthousiasme incontrôlable…

Mais toujours personne devant. De temps en temps, je double des marcheurs avec leurs bâtons qui attaquent comme des robots en frappant le sol comme des brutes !

Mais à part eux, je ne croise aucun coureur. Je garde ce que je crois être un bon rythme.

Aux 11km, premier coureur du 18k que je dépasse : bizarre, à sa démarche, c’est pas un krach … comment s’est-il retrouvé devant moi ?

Et ça va être comme ça sur le reste du parcours des marcheurs, des coureurs et coureuses que je double mais personne ne me rejoint…

L’arrivée approche, je vois Rach qui m’encourage : il a déjà fini ! A-t-il coupé ?… finalement, je découvrirai à sa trace que non. Passée la ligne, je me dis que je vais rejoindre Vanessa que Rach est allé chercher pour finir ensemble. Avant d’affronter une belle petite côte , je vois plein de Chataignes : allez, j’en ramasse !

Quand Rach et Vanessa passent à proximité, je les suis et on finit tous ensemble !

Finalement, je découvrirai par la suite que si j’avais continué tout droit, j’aurais coupé de près de 2 km ! Ça fait une petite différence quand même. Grâce à Strava, je vois bien que  beaucoup ont gagné ces fameux 2 km.  C’est pas vraiment leur faute ; si au lieu de rejoindre le parcours ils étaient arrivés sur la route comme à Morainvilliers, là à coup sûr il auraient fait demi tour. Mais les courses ne se ressemblent pas forcément…

Et finalement, j’ai bien aimé : on a eu un temps magnifique, ce parcours était sympa même s’il est perfectible : il est très roulant sur les 3/4 du parcours. Avec plus de côtes à la fin ce serait plus sélectif.

Je referai certainement cette course, avec d’autres ambitions la prochaine fois 😉

 

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