Stage de ski de fond BESSANS 2023

C'est maintenant une date que tout le monde devrait avoir dans son calendrier ! Bonne humeur, apprentissage, paysages magnifiques, bons gueuletons, coachs au top avec Denis et Bruno, voici notre stage de ski de fond qui s'est déroulé en ce début janvier, raconté par Laurent "Fourcade" !

Récit à savourer sans modération !

Les pioupious SOH en classe de neige à Bessans.

Une cinquième édition du séjour Neige SOH démarre officiellement le vendredi 13 janvier quai de la gare de Lyon à 07h25 pour s'achever dans la joie, la bonne humeur et une petite nostalgie, le dimanche soir à bord du train Milano-Pariggi ! 

Emmené par deux gentils organisateurs chevronnés, j'ai nommé Denis M. dit "le marathonien du pas de vitesse corrézien" et Bruno B  dit "le voltigeur-fou de Bessans", ce séjour historique s'est tenu à sa création dans le Jura. Pour des raisons pratiques, économiques et climatiques, Bessans a avantageusement remplacé Les Rousses.

Bessans, en quelques lignes : petit village de la Maurienne, non loin du bout du monde, réputé pour son diable, ses pistes de ski alpin, ses sentiers de ski de  fond, ses courses de chien de traineau, son pas de tir olympique, ses bouquetins, ...et autres spécialités culinaires locales.

Deux pros de la glisse, patients pédagogues, nous encadrent donc de 08h00 à presque minuit 

Leurs conseils techniques hantent même les rêves de certains stagiaires laborieux, qui se réveillent en sueur et en larmes à la recherche de leurs spatules.

De la patience il leur en faut pour manoeuvrer cette cohorte en phase d'apprentissage de transfert de bassin.  

De l'empoté raide comme un piquet qui galère à fixer une chaussure à son ski et se gèle les doigts, du débutant à fort potentiel qui brise sans effort un bâton à main nu, ce n'est pas de tout repos pour faire se déplacer à 5km/heure cette équipe de cascadeurs hésitants qui s'enhardissent néanmoins au fil des kilomètres. 

Grâce aux conseils avisés  dispensés par nos 2 moniteurs-traileurs-skieurs, aucun ne finit sa trace dans un ravin ou à la rivière, malgré les appels parfois verglacés du bord de piste.

En revanche un départ d'avalanche déclenché par les exploits d'un stagiaire fanfaron aux racines transalpines a été évité de peu. Ce bipède arrivé sur place en milieu de semaine pour une reconnaissance approfondie du relief des pistes, se distingue un peu plus tard par ses talents narratifs. On apprend également dans un épisode suivant qu'il manque d'un poil (de chien de traineau) que sa dulcinée ne le remplace par un musher savoyard nommé M.....ou. , qui s'associe avec trois rats, un chat et un dromadaire dans un business louche.

Au cours des premières sorties à ski, une partie de l'effectif collectionne les gamelles ...à l'arrêt, en ligne droite, en virage, en descente, en montée. C'est à la dernière séance que les séquences de pas alternatifs et de virages bien négociés ont démontré les progrès réalisés largement salués par nos professeurs-chambreurs (surtout le futur ex-retraité en congés tatoué d'un losange).

Pas certain que l'on puisse compter sur ce dernier en 2024. Son futur emploi du temps de travail en équipe de nuit et week-end l'amène vraisemblablement dès septembre sur les futures lignes de montage de la future R12 à moteur électrique Gordini. A suivre...La Diagonale l'attendra aussi.

Une petite équipe de skieurs d'élite skate et patine en mode Johannes Boe ou Martin Fourcade. Leurs adducteurs sifflent un peu en fin de séjour, les épaules un peu raides mais leur hématocrite a suivi une belle pente ascendante. Quoi de plus bénéfique pour affronter les semaines de dénivelé qui s'annoncent. A noter que parmi les plus doués en 3 sorties, certains affichent  42 km et plus au compteur.

Nous pouvons heureusement toujours compter sur les filles,  appliquées et de bon conseil qui  encouragent les galériens et gardent un oeil protecteur sur cette marmaille de moins en moins hésitante.

Une belle ballade à but gastronomique vers le village de Bonneval me donne l'occasion de faire un clin d'oeil aux tartes aux myrtilles locales (brimbelles pour les initiés du 88) et plus largement de narrer le régal de nos papilles Je citerai pêle-méle : nos apéros, la célèbre soupe de Bruno, la  bolognaise, les salades diététiques, les dattes fraiches, les spritz (sans alcool), les fromages, la raclette,  les gnocchi...et le vin chaud (glühwein) préparé par la plus gainée d'entre tous et toutes. Je reviendrai sur d'autres intiatives lancées par notre fée du gîte.

Je lance un appel : qui serait en mesure de modifier l'appli Tricount pour gérer nos calculs d'équilibres de calories ? Entre les recettes et les dépenses, un coach soupçonne lourdement que certains, se contentant de patiner dans leur zone de confort restent longtemps débiteurs.

Lors de la traditionnelle raclette du samedi soir, une parenthèse de finesse s'ouvre : la battle d'histoires drôles, lancée par un triathlète débutant (connu aussi sous le pseudo de cascadeur transalpin) et relancée par notre copine-athlète, déjà aguerrie à ce type de stage bessanais et experte en joutes drôlatiques. 5 rounds de 3 minutes !  Nous sommes encore sous le choc, en se remémorant ce moment d'humour efficace. Un enregistrement du 14 janvier 20h19 enrichit désormais la catégorie podcasts "humour" de spotify.  

Ces quelques jours de bonne humeur et de sport nous ont enchanté, dépaysé, régalé et soudé encore davantage. Les quadriceps, les trapèzes et les zygomatiques ont été largement sollicités. Une triathĺète des neiges, sans doute une connaissance de notre conteur d'histoires poétiques a tout de même osé proposer une activité complémentaire hors programme : un footing et des burpees savoyards...sans doute la page 4 /17 d'une page de programme de friday night with Magic O...a, laquelle est attendue sur place pour le stage 2024, mais sans ses instruments habituels.

Un grand bravo et un grand grand merci à Bruno et Denis. Faites que la Transju 2023 couronne leur saison de ski de fond ! Et que Bessans revienne en 2024 ! 

Nadine, Zabou, Sabine, Cyril, Christophe, Thierry, Samir, Xavier, Stéphane, Lionel, Bruno et Denis 

Dédicace à Carole, bien plus forte que la douleur et qui a inauguré le séjour avec nos 2 profs.